Lors du point de presse hebdomadaire du ministère des Affaires étrangères, le porte-parole Christophe Lemoine a répondu à diverses questions, mettant en lumière la position de la France sur les affaires internationales.
Réfutant les allégations selon lesquelles des mercenaires français opèrent en Ukraine, Lemoine a précisé que tout français impliqué dans le conflit agissait en tant que volontaire, et non en tant que représentant du gouvernement français.
Faisant référence aux affirmations de Moscou selon lesquelles l'avion a été abattu par un missile antiaérien ukrainien, Lemoine a déclaré:
Nous ne faisons aucun commentaire sur le crash survenu dans la région de Belgorod. Nous ne pouvons pas dire si les affirmations russes sont vraies ou non.
Interrogé par la correspondante d'Anadolu pour savoir si la France avait discuté de la question du crash de l'avion russe avec les responsables ukrainiens et si la France avait rejeté la demande de la Russie d'organiser une réunion sur ce sujet au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), Lemoine a répondu:
En ce qui concerne le crash de l'avion russe, nous n'avons rejeté aucune demande de réunion au CSNU.
Le porte-parole a indiqué que des réunions régulières se tenaient au Conseil de sécurité sur l'Ukraine et qu'une réunion avait eu lieu en début de semaine, ajoutant qu'une autre réunion à ce propos se tiendrait prochainement.
Les projecteurs sont toutefois restés braqués sur la décision imminente de la CIJ concernant les mesures conservatoires dans la procédure pour génocide engagée contre Israël.
Le 29 décembre, l'Afrique du Sud a saisi la CIJ d'une demande en indication de mesures conservatoires à l'encontre d'Israël, au motif que l'assaut de l'armée israélienne sur Gaza viole la Convention sur le génocide.
L'Afrique du Sud demande à la CIJ d'indiquer neuf mesures conservatoires, notamment qu'Israël cesse immédiatement ses opérations militaires à Gaza, prenne des mesures raisonnables pour empêcher le génocide des Palestiniens, veille à ce que les personnes déplacées rentrent dans leurs foyers et aient accès à l'aide humanitaire, notamment à de la nourriture, de l'eau, du carburant, des fournitures médicales et d'hygiène, des abris et des vêtements, prenne les mesures nécessaires pour punir les personnes impliquées dans le génocide et préserve les preuves du génocide.