Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, fait face à un défi majeur alors que la nouvelle session parlementaire a commencé vendredi. Son gouvernement minoritaire doit obtenir le soutien des petits partis pour faire passer des législations cruciales.
La session parlementaire de 150 jours obligera la coalition d'Ishiba, composée du Parti libéral-démocrate (PLD) et du Komeito, à obtenir le soutien des petits partis pour adopter des projets de loi du gouvernement, y compris le budget national.
Pour combler ce fossé, la coalition a entamé des négociations avec le Parti Démocratique pour le Peuple (DPP), qui détient 21 sièges.
Selon l'agence de presse japonaise Kyodo News, le gouvernement prévoit de présenter environ 60 projets de loi au cours de cette session, qui se prolongera jusqu'au 22 juin.
Parmi ces propositions figure un plan visant à relever le seuil de revenu pour les paiements fiscaux, une demande du Parti Démocratique pour le Peuple (DPP).
Bien que la coalition conserve une majorité à la chambre haute, le gouvernement d'Ishiba fait également face à des défis en matière de sécurité, notamment à la suite du retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.