Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé samedi d'empêcher les Palestiniens déplacés de revenir dans le nord de Gaza, accusant le Hamas d'avoir violé l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers.
Dans un communiqué, le bureau de Netanyahu a affirmé que le Hamas avait violé l'accord concernant Gaza en ne libérant pas l'otage israélien, Arbel Yehud.
Selon la chaîne israélienne 12, Israël a exigé des preuves du Hamas que Yehud soit en vie et sera libéré la semaine prochaine.
Dans le cadre de la première phase de la journée de cessez-le-feu à Gaza, Israël prévoit de se retirer de la zone du Corridor Netzarim qui sépare le nord de Gaza de son sud, permettant ainsi aux Palestiniens déplacés de retourner dans leurs zones du nord de Gaza.
Environ 200 prisonniers palestiniens doivent également être libérés par Israël samedi dans le cadre de l'accord.
La première phase de six semaines de l'accord de cessez-le-feu à Gaza est entrée en vigueur le 19 janvier, suspendant la guerre génocidaire d'Israël qui a tué près de 47 300 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 111 400 personnes depuis le 7 octobre 2023.
Le premier jour du cessez-le-feu, Israël a libéré 90 détenus palestiniens en échange de trois otages israéliens libérés par le Hamas.
L'offensive israélienne a len outre fait plus de 11 000 disparus, avec des destructions massives et une crise humanitaire qui a fait de nombreuses victimes parmi les personnes âgées et les enfants, dans l'une des pires catastrophes humanitaires mondiales jamais survenues.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt en novembre dernier contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à une affaire de génocide à la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l'enclave.