Le président américain Donald Trump signe un décret de grâce pour les délinquants du 6 janvier dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 20 janvier 2025.
Le président américain Donald Trump a proposé, samedi, de reloger les Palestiniens de Gaza dans des pays voisins comme l'Égypte et la Jordanie, une proposition inédite à laquelle l'ancienne administration de Joe Biden s'était opposée.
S'exprimant devant les journalistes avant son départ de Los Angeles pour Miami, Donald Trump a déclaré avoir évoqué la question lors d'un appel téléphonique avec le roi Abdallah II de Jordanie, et qu'il pourrait s'entretenir avec le président égyptien Abdel-Fattah al-Sisi dimanche.
"Je lui (au roi de Jordanie) ai dit que j'aimerais qu'il en fasse plus, parce que je regarde toute la bande de Gaza en ce moment et c'est un vrai gâchis. J'aimerais qu'il (le roi de Jordanie) prenne des gens en charge"
, a-t-il déclaré.
Et le président de poursuivre:
"J'aimerais que l'Égypte accueille des gens. Je m'entretiendrai avec le général Al-Sissi. J'aimerais que l'Égypte accueille des gens. Et j'aimerais que la Jordanie fasse de même. Il s'agit d'un million et demi de personnes. Vous savez, au cours des siècles, il y a eu beaucoup de conflits. Et je ne sais pas, il faut que quelque chose soit faite."
Donald Trump a qualifié Gaza de "chantier de démolition".
Donald Trump a qualifié Gaza de "chantier de démolition".
"Presque tout est démoli, et les gens meurent là-bas. Je préférerais donc m'impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements dans un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois"
, a-t-il ajouté.
Il a précisé que cette initiative
"pourrait être temporaire ou à long terme".
L'administration Biden s'est opposée au relogement des habitants de Gaza en dehors de l'enclave, préconisant leur retour dans leurs foyers à la suite d'une paix potentielle et d'une solution à deux États.
La guerre génocidaire d'Israël a tué plus de 47 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 111 000 depuis le 7 octobre 2023.
À lire également:
#Donald Trump
#États-Unis
#Gaza
#Palestine
