RDC: l'Angola appelle à la reprise des négociations de paix entre les rebelles du M23 et l'armée congolaise

09:4326/01/2025, Sunday
MAJ: 25/01/2025, Saturday
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Des soldats uruguayens de la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) assurent l'évacuation du personnel civil non essentiel à Goma, le 25 janvier 2025. L'Union africaine a demandé samedi la "cessation immédiate" des combats meurtriers dans l'est de la République démocratique du Congo, où les forces du M23, soutenues par le Rwanda, affrontent les forces de maintien de la paix étrangères et l'armée de la RDC. Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé à "la cessation immédiate de toutes les hostilités" et "exhorte vivement les parties à préserver la vie des civils", a déclaré l'organisation dans un communiqué.
Crédit Photo : Jospin Mwisha / AFP
Des soldats uruguayens de la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) assurent l'évacuation du personnel civil non essentiel à Goma, le 25 janvier 2025. L'Union africaine a demandé samedi la "cessation immédiate" des combats meurtriers dans l'est de la République démocratique du Congo, où les forces du M23, soutenues par le Rwanda, affrontent les forces de maintien de la paix étrangères et l'armée de la RDC. Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé à "la cessation immédiate de toutes les hostilités" et "exhorte vivement les parties à préserver la vie des civils", a déclaré l'organisation dans un communiqué.

Le président angolais, Joao Lourenço, a exhorté les parties au conflit dans l'Est de la République démocratique du Congo à reprendre leurs pourparlers de paix, qui avaient échoué l'an dernier, alors que des combats intenses ont éclaté, vendredi 24 janvier, dans ce territoire.

"Les défis sécuritaires et le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo n'ont pas de solution militaire'',
a déclaré le ministère angolais des Affaires étrangères dans un communiqué publié tard vendredi, et repris par Le Monde, soulignant que le président
"a exhorté les parties à retourner immédiatement à la table des négociations''.

Le Mouvement du 23 mars (M23), groupe armé rebelle soutenu par le Rwanda - selon la RDC et les Occidentaux - était aux prises, vendredi, avec l'armée congolaise, appuyée par des unités d'élite de Casques bleus des Nations unies.


Après l'échec d'une médiation angolaise entre la RDC et le Rwanda, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats violents se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d'habitants et au moins autant de déplacés.


Les combats
"reflètent une dangereuse escalade dans le conflit, avec d'énormes implications pour la fragile situation humanitaire, en particulier autour de la ville de Goma, aujourd'hui assiégée'',
a indiqué la diplomatie angolaise, citée par Le Monde.

De son côté, l'Union européenne (UE) a exhorté le M23 à stopper son avancée dans l'est de la RDC et à
"se retirer immédiatement'',
et a demandé à Kigali d'arrêter de soutenir le groupe armé, se disant
"profondément préoccupée par l'escalade du conflit''.

L'UE
"condamne fermement la présence militaire du Rwanda en RDC, qui constitue une violation manifeste du droit international",
a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, dans un communiqué signé au nom des Vingt-sept.

L'avancée continue du M23
"aggrave encore la crise humanitaire désastreuse qui sévit dans l'est de la RDC'',
a ajouté Kaja Kallas.

Le conflit entre le M23 et l'armée congolaise dure depuis plus de trois ans et a accentué une crise humanitaire chronique dans la région.

Un accord de cessez-le-feu avait été signé cet été mais il a été mis à mal par les attaques du M23 et des affrontements réguliers avec l'armée congolaise.


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