Tentative d'instauration de la loi martiale en Corée du Sud: Yoon Suk Yeol inculpé par la justice

17:2926/01/2025, Pazar
MAJ: 26/01/2025, Pazar
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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol prononçant un discours pour déclarer la loi martiale à Séoul, le 3 décembre 2024.
Crédit Photo : AFP /
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol prononçant un discours pour déclarer la loi martiale à Séoul, le 3 décembre 2024.

Les procureurs ont inculpé dimanche le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, destitué, accusé d'avoir mené une insurrection, lors de sa tentative ratée d'instauration de la loi martiale le 3 décembre, selon l'agence de presse Yonhap.

Yoon Suk Yeol, âgé de 63 ans, est devenu le premier président en exercice à être inculpé pour quelque chef d'accusation que ce soit.


Cette inculpation intervient juste un jour avant la fin de la période de détention de Yoon Suk Yeol. Le tribunal a refusé à deux reprises de prolonger la durée de sa détention.


Le dirigeant contesté a été placé en détention par le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) le 15 janvier, en raison de la déclaration de loi martiale qu'il a faite le 3 décembre.

Il a été destitué par le Parlement le 14 décembre et a été formellement arrêté le 19 janvier.

Le président inculpé est jugé par la Cour constitutionnelle, qui a jusqu'à six mois pour se prononcer sur sa destitution.


Si la Cour suprême confirme la destitution, une élection présidentielle devrait être organisée dans les deux mois suivant la date de l'ordonnance de la Cour.


Si la juridiction ne prend pas cette décision, le président sera rapidement rétabli dans ses fonctions.


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