Les deux principaux syndicats de travailleurs, le Nigerian Labour Congress (NLC) et le Trade Union Congress (TUC), ont indiqué qu'ils allaient appeler à une grève illimitée à partir du 3 octobre, car le gouvernement n'avait pas répondu à leurs préoccupations.
Ils ont appelé les travailleurs à cesser le travail à partir du 3 octobre, précisant que des manifestations seraient organisées.
Les coûts de la vie, notamment des transports, ont augmenté dans la première économie du continent après la fin des subventions gouvernementales sur les carburants et le flottement du naira, ce qui a conduit à une forte dévaluation de la monnaie nationale.
Les autorités reconnaissent les difficultés des populations mais affirment avoir distribué des fonds aux gouvernements des États du pays pour atténuer les effets des réformes économiques en cours.
Le président Tinubu a affirmé qu'il était essentiel de mettre fin aux subventions sur le carburant, qui coûtent chaque année des milliards au gouvernement pour maintenir le prix de l'essence à un niveau artificiellement bas.
En août, les deux syndicats avaient déjà appelé à la grève pour les mêmes raisons. De nombreuses entreprises, des administrations, des banques et des marchés avaient été fermés pendant une journée dans la capitale Abuja.
Le Nigeria, membre de l'OPEP, est un important producteur de brut mais manque de capacités de raffinage et est contraint d'importer la majeure partie de ses besoins en carburant.