La question est cruciale puisque la perspective de voir une délégation ukrainienne absente ou très affaiblie à Paris a longtemps inquiété l'instance olympique, et aurait rendu politiquement plus délicate encore la présence de sportifs russes, même sans hymne ni drapeau.
Mais il n'a pas brandi la menace d'un boycott, alors que plusieurs sportifs ukrainiens ont exprimé leur souhait d'affronter et de battre les Russes sur les terrains de compétition.
Par ailleurs, si les fédérations internationales ont suivi la recommandation du CIO en ordre dispersé - l'athlétisme en particulier refuse toujours de réintégrer les Russes -, le 12e Sommet olympique organisé mardi à Lausanne a débouché sur un signal clair du monde sportif.
Par ailleurs, le CIO a suspendu le 12 octobre le comité olympique russe, désormais privé des financements olympiques, pour avoir placé sous son autorité cinq organisations sportives de régions ukrainiennes occupées.