Le président sud-coréen suspendu, Yoon Suk Yeol, a nié mardi avoir ordonné à l'armée d’expulser des parlementaires du Parlement lors d’un projet avorté d’imposition de la loi martiale, a rapporté l’agence Yonhap, basée à Séoul.
Yoon a comparu pour la première fois devant la Cour constitutionnelle dans le cadre de son procès en destitution, sous haute sécurité. Il avait manqué les deux premières audiences.
Des centaines de manifestants pro-Yoon se sont rassemblés devant le tribunal en signe de soutien, exigeant l’annulation de sa destitution et sa libération immédiate.
Accusations d’abus de pouvoir et insurrection
Non.
Cependant, des commandants militaires avaient précédemment affirmé que Yoon leur avait donné cet ordre.
Vers une possible élection présidentielle anticipée
La Cour constitutionnelle dispose de 180 jours pour confirmer ou annuler le vote de destitution. Si la destitution est annulée, Yoon sera réintégré. Si elle est confirmée, la Corée du Sud devra organiser une élection présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours.