Corée du Sud: le président suspendu Yoon nie avoir ordonné l’arrestation de parlementaires

11:2122/01/2025, الأربعاء
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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol assiste à son procès en destitution devant la Cour constitutionnelle à Séoul, le 21 janvier 2025.
Crédit Photo : Kim Hong-Ji / POOL / AFP
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol assiste à son procès en destitution devant la Cour constitutionnelle à Séoul, le 21 janvier 2025.

Le président sud-coréen suspendu, Yoon Suk Yeol, a nié mardi avoir ordonné à l'armée d’expulser des parlementaires du Parlement lors d’un projet avorté d’imposition de la loi martiale, a rapporté l’agence Yonhap, basée à Séoul.

Yoon a comparu pour la première fois devant la Cour constitutionnelle dans le cadre de son procès en destitution, sous haute sécurité. Il avait manqué les deux premières audiences.


Des centaines de manifestants pro-Yoon se sont rassemblés devant le tribunal en signe de soutien, exigeant l’annulation de sa destitution et sa libération immédiate.


Accusations d’abus de pouvoir et insurrection


Le tribunal a interrogé Yoon sur l’accusation selon laquelle il aurait ordonné aux commandants militaires de
"faire sortir"
de force les parlementaires du Parlement le 3 décembre, lorsqu'il a déclaré la loi martiale pour empêcher l'annulation de son décret. Il a répondu:

Non.

Cependant, des commandants militaires avaient précédemment affirmé que Yoon leur avait donné cet ordre.


Destitué par l’Assemblée nationale le 14 décembre, Yoon reste suspendu de ses fonctions. Une enquête distincte est en cours sur les accusations d’insurrection et d’abus de pouvoir liées à sa déclaration de loi martiale.

Vers une possible élection présidentielle anticipée


La Cour constitutionnelle dispose de 180 jours pour confirmer ou annuler le vote de destitution. Si la destitution est annulée, Yoon sera réintégré. Si elle est confirmée, la Corée du Sud devra organiser une élection présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours.


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