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Samuel Paty: le procès de six anciens collégiens s'est ouvert en France

Le procès de six anciens élèves du collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, "impliqués" dans l'assassinat du professeur Samuel Paty, en date du 16 octobre 2020, s'est ouvert aujourd'hui, lundi à Paris, selon les médias français.

La rédaction
16:59 - 27/11/2023 lundi
MAJ: 17:51 - 27/11/2023 lundi
Crédit photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Crédit photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Un deuxième procès, pour juger huit adultes, aura lieu devant la cour d'assises spéciale de Paris fin 2024.


Les jeunes prévenus sont arrivés lundi au tribunal peu avant 9H00, accompagnés de leurs parents et de leurs avocats.


Cinq garçons accusés d'
"association de malfaiteurs"
en vue de préparer des violences aggravées et une autre fille accusée de
"dénonciation calomnieuse"
comparaissent, tous, devant le tribunal pour enfants à Paris et seront entendus à huis clos jusqu'au 8 décembre, selon les médias français.

Ils étaient tous mineurs au moment de la mort de Paty (de 13 à 15 ans). Les adolescents sont aujourd'hui lycéens et encourent deux ans et demi de prison, selon les mêmes sources.


L'enseignant d'histoire-géographie âgé de 47 ans a été poignardé puis décapité près de son collège par le réfugié russe d'origine tchétchène, Abdoullakh Anzorov (18ans) qui a été ensuite abattu par la police.
Paty avait montré, en classe, des
"caricatures obscènes touchant le prophète Mohammed
(SAWS)
"
et demandé aux élèves musulmans de quitter la pièce.

Après des semaines d'enquête et à la suite des aveux des personnes
"impliquées"
, il s'est avéré qu'il avait proposé à ceux qui le souhaitaient de détourner le regard quelques secondes, le temps de montrer une caricature, dans un cours de
"liberté d'expression".

La fille exclue, dans le temps, du collège en raison de ses bavardages, avait menti affirmant que le professeur Paty avait diffusé une
"image pornographique"
, pour couvrir son exclusion, sans savoir que dès qu'il l'a su, son père, Brahim Chnina, a publié des messages vindicatifs sur les réseaux sociaux, déposé plainte contre lui et appelé à son renvoi auprès de l'administration.

Un mensonge ayant viré au drame, d'après les médias français.


Les garçons ont, quant à eux, accepté de désigner l'enseignant, lors de sa sortie du collège, au terroriste Abdoullah Anzorov, qui a donné la somme de 300 euros à l'un d'entre eux. N'ayant pensé qu'à l'argent, ils se sont exécutés sans en connaître les vraies intentions; une mort par décapitation...


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