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La justice française a validé, mercredi, les procès ordonnés devant les assises spécialement composées pour huit majeurs, et devant le tribunal pour enfants pour six adolescents, tous mis en cause dans l'enquête sur l'assassinat en 2020 du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, selon une information rapportée par les médias locaux.
Dans sa décision rendue mercredi, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé
"en toutes ses dispositions"
l'ordonnance initiale, précise France 3 citant une source judiciaire.
Parmi les accusés majeurs figurent deux proches de l’assaillant Abdoullakh Anzorov, Azim Epsirkhanov et Naïm Boudaoud, qui
vont comparaître pour des faits de complicité d'assassinat terroriste
, ainsi que Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, auteurs de vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux dénonçant Samuel Paty, qui
seront jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle
.
Pour les six adolescents qui seront jugés par la justice des mineurs,
cinq comparaîtront pour association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées
(accusés notamment d'avoir procédé à des surveillances près du collège et d'avoir désigné Samuel Paty à l'assaillant), et la fille de Brahim Chnina
pour dénonciation calomnieuse.
Pour rappel, Samuel Paty avait été décapité en pleine rue le 16 octobre 2020 par Abdoullakh Anzorov, un homme d’origine tchétchène lui-même abattu par les forces de l’ordre après les faits.
L’enseignant était au centre d’une polémique après avoir montré à ses élèves des caricatures jugées
"offensantes"
du prophète Mohamed, dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), en banlieue parisienne.
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