Identifiée pour la première fois en 1969 dans l'État de Borno, au nord-est du Nigeria, la fièvre de Lassa est également présente dans plusieurs autres pays africains, notamment le Mali, le Togo, le Ghana, le Liberia et la Sierra Leone.
La fièvre de Lassa continue de se propager au Nigeria avec 89 nouveaux cas confirmés et 12 décès enregistrés au cours de la deuxième semaine de janvier, a annoncé mercredi l'Agence nationale de contrôle et de prévention des maladies (NCDC).
Dans un communiqué, le NCDC a précisé que ces nouveaux cas avaient été détectés dans 13 des 36 États du pays. Depuis le début de l'année 2025, le Nigeria a enregistré un total de 143 cas confirmés et 22 décès. En 2024, le pays avait comptabilisé 1 187 cas et 191 décès à travers 28 États.
Les cas de fièvre de Lassa augmentent généralement durant la saison sèche, qui s’étend de novembre à mai.
Identifiée pour la première fois en 1969 dans l'État de Borno, au nord-est du Nigeria, la fièvre de Lassa est également présente dans plusieurs autres pays africains, notamment le Mali, le Togo, le Ghana, le Liberia et la Sierra Leone.
Le 23 janvier 2019, le gouvernement nigérian avait déclaré l'état d'urgence en raison de l'épidémie.
L'infection se transmet par contact avec l'urine et les excréments de rats ainsi que par transmission interhumaine. Elle peut provoquer une fièvre hémorragique mortelle.
Le NCDC appelle la population à éviter tout contact avec les rongeurs, à protéger les denrées alimentaires des nuisibles et à adopter des mesures d'hygiène strictes, notamment un lavage fréquent des mains.
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