Les enquêteurs sud-coréens ont tenté, mercredi, pour la troisième fois de perquisitionner le bureau et la résidence présidentielle dans le cadre de l'enquête sur la tentative avortée de loi martiale du président Yoon Suk Yeol, selon les médias locaux.
Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts responsables (CIO) a déclaré que cette perquisition visait à saisir les enregistrements des serveurs d’un téléphone sécurisé utilisé par Yoon, ainsi que des ordinateurs, équipements électroniques et documents.
Cependant, l'accès aux locaux présidentiels reste incertain, les précédentes tentatives du CIO ayant échoué en raison de l’opposition des services de sécurité présidentielle.
Interrogatoire sous haute tension
Les précédentes tentatives de l’organisme anti-corruption pour interroger Yoon avaient échoué, le président destitué refusant de coopérer.
Convocation du Parlement et tensions politiques
Le président de 63 ans, fragilisé politiquement, a été destitué par le Parlement le 14 décembre 2024 après son décret controversé de loi martiale du 3 décembre.
Il a été arrêté la semaine dernière et est détenu dans un centre de rétention à Uiwang, au sud de Séoul.
Affrontements entre manifestants et forces de l’ordre
Yoon devient ainsi le premier président en exercice de Corée du Sud à être officiellement arrêté après qu'un tribunal de Séoul a ordonné, dimanche, son placement en détention prolongée.