Les autorités nigérianes mettent en garde contre la propagation de la fièvre de Lassa, qui a déjà fait des dizaines de victimes.
Le Nigéria a déclenché une alerte sanitaire face à une nouvelle épidémie de fièvre de Lassa, après l’enregistrement de 10 décès et 54 nouveaux cas au cours de la première semaine de 2025, selon le Centre nigérian de contrôle et de prévention des maladies (NCDC).
Une maladie endémique qui frappe chaque année
Une maladie endémique qui frappe chaque année
La fièvre de Lassa connaît généralement une recrudescence pendant la saison sèche, de novembre à mai. En 2024, cette maladie avait causé 191 décès à travers le pays.
Identifiée pour la première fois en 1969 dans l’État de Borno, au nord-est du Nigéria, la fièvre de Lassa sévit également dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Mali, le Togo, le Ghana, le Liberia et la Sierra Leone.
Face à l’ampleur de l’épidémie, le gouvernement nigérian avait déclaré l’état d’urgence en janvier 2019 pour tenter de limiter la propagation du virus.
Une maladie virale aux conséquences graves
Une maladie virale aux conséquences graves
Transmise principalement par contact avec des excréments de rats infectés, la fièvre de Lassa peut également se propager entre humains. Cette infection virale peut provoquer une fièvre hémorragique potentiellement mortelle.
Le NCDC appelle la population à éviter tout contact avec les rats, à maintenir une bonne hygiène et à se laver régulièrement les mains afin de limiter les risques de contamination.
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