Le déficit des établissements publics de santé a doublé entre 2019 et 2022, puis à nouveau doublé entre 2022 et 2023.
Le déficit des hôpitaux publics en France s'est encore aggravé et devrait passer à 3,5 milliards d'euros (hors activités médico-sociales) en 2024, a indiqué ce mardi la Fédération hospitalière de France (FHF).
Pointant une situation financière des hôpitaux
"extrêmement dégradée",
la déléguée générale de la FHF, Zaynab Riet, a rappelé que le déficit des établissements publics de santé a doublé entre 2019 et 2022, puis à nouveau doublé entre 2022 et 2023.
Ce déficit
"devrait passer de 1,9 milliard d'euros à 3,5 milliards d'euros"
en 2024 (hors Ehpad), a-t-elle annoncé, lors d'une conférence de presse relayée par la presse locale.
Si les données ne sont pas encore consolidées, Zaynab Riet précise que
"le déficit des centres hospitaliers universitaires (CHU) passerait de 800 millions à 1,3 milliard"
et celui des centres hospitaliers
"de 1,1 milliard à 2,2 milliards".
Alors que la censure du gouvernement français en décembre dernier avait conduit au rejet du projet de budget de la Sécurité sociale,
"chaque jour de retard dans le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale, NDLR) pour 2025 accentue la fragilité de nos établissements",
a regretté, pour sa part, le président de la FHF, Arnaud Robinet.
Pour rappel, l'Assemblée nationale avait voté en décembre dernier une motion de censure provoquée par le déclenchement de l'article 49.3 par l'ancien Premier ministre Michel Barnier pour l'adoption du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.
Barnier avait alors remis la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron.
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