Le coordinateur spécial adjoint de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient a déclaré mardi que les Gazaouis ne souhaitent pas dépendre de l'aide humanitaire, mais veulent travailler à la reconstruction.
Un appel à une couverture médiatique internationale
Hadi a souligné l'importance des médias internationaux:
Je pense qu'il est temps pour les correspondants internationaux d'entrer à Gaza et de rapporter les faits en direct.
Il a également mis en avant la collaboration entre l'ONU, les partenaires humanitaires, les États membres et le secteur privé pour soutenir la reprise précoce.
Une opportunité de reprise malgré les défis
Ne supposons pas que, parce qu'il y a un cessez-le-feu, tout sera facile.
Malgré les difficultés, il s'est montré confiant quant à la capacité de son équipe à soutenir les Gazaouis:
Nous veillerons à relever les défis et, espérons-le, à les transformer en opportunités pour les habitants de Gaza.
Un bilan humain catastrophique
Le cessez-le-feu, entré en vigueur dimanche, a suspendu la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza, qui a tué près de 47 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 110 700 personnes depuis le 7 octobre 2023.
En novembre, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Israël est également visé par une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ).