S'adressant aux représentants des médias à Berlin, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Sebastian Fischer, a clairement indiqué que le gouvernement allemand était préoccupé par le sort de Bazoum.
Tout comme nos partenaires africains, nous verrions cela comme une escalade.
Interrogé sur les conséquences spécifiques, le porte-parole de la diplomatie allemande a cité les sanctions et les poursuites pénales nationales ou internationales comme des mesures possibles.
Il a également exprimé l'espoir que les putschistes répondent aux efforts de médiation de l'Union africaine et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
L'ultimatum que la CEDEAO a adressé à la junte -au pouvoir au Niger depuis le coup d'État de fin juillet- pour qu'elle rétablisse dans ses fonctions le président déchu a expiré ce week-end.
Les sanctions commencent à produire leurs effets. Elles ont des effets douloureux tant sur la population que sur le régime.