Depuis, le Conseil d’État a rappelé le droit en rejetant le caractère systématique de ces interdictions et réaffirmant que les situations doivent être évaluées au cas par cas par les préfets.
Dans la plupart des départements, ce rappel à l’ordre a permis que les manifestations de soutien à la cause palestinienne puissent se tenir sans encombre.
Dans une interview à Anadolu, Amira Zaiter, organisatrice de l’une des manifestations, affirme que sa mobilisation ne faiblira pas, malgré les procédés utilisés par les autorités.
On continuera de réclamer un cessez-le-feu.
À ce propos, Amira Zaiter, qui a fait l’objet d’une garde à vue pour avoir organisé une manifestation de soutien à la Palestine en octobre dernier, a écrit un courrier à l’élu, lui demandant de retirer le drapeau d’Israël.
Pour l’heure, au terme de chacune des manifestations pro palestiniennes dans la capitale azuréenne, un groupe de militants, se rend devant le bâtiment municipal pour apposer, sur les grilles, le drapeau de la Palestine.