Crédit photo: AGENCE ANADOLU
Associative engagée, Amira Zaiter, qui se dit
"choquée de la réaction des autorités"
, dénonce une
"décision injuste alors que la manifestation pro-Israël a été autorisée"
.
"Ce refus alimente la haine et il y a des morts des deux côtés"
plaide la jeune femme qui assure qu’elle se mobilisera comme prévu, y compris si l’interdiction est maintenue par la justice administrative, tant la cause lui paraît importante.
La manifestation doit démarrer de la Place Masséna, dans le centre de la capitale azuréenne, pour rejoindre la mairie, où un drapeau israélien a été accroché à l’initiative de Christian Estrosi.
Amira Zaiter a d’ailleurs adressé un courrier à l’élu afin de lui demander de retirer ce drapeau dont elle estime qu’il
"n’a rien à faire sur la face d’un établissement public qui appartient à tous les Niçois"
.
Dans sa lettre, qu’Anadolu a pu consulter, elle rappelle au maire de Nice que
"la France doit s'engager dans une démarche de justice, de liberté et de paix"
et ce
"sans apporter inutilement des tensions entre les citoyens".
Et de préciser:
Les élus et nos collectivités doivent faire preuve de neutralité
De son côté, Christian Estrosi, invité de BFMTV vendredi matin, a fait savoir que toutes les manifestations pro-palestiniennes seraient interdites à Nice sans exception.
Le tribunal administratif de la ville devrait rendre sa décision très rapidement à ce propos.
À noter qu’à Paris, un arrêté d’interdiction de manifestation a été suspendu, jeudi soir par la justice, permettant à plusieurs milliers de personnes de converger vers la Place de la République pour manifester leur soutien à la population palestinienne.
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