Manifestation de l'opposition à Antananarivo, capitale de Madagascar, le 07 octobre 2023. Crédit photo: RIJASOLO / AFP
La police de Madagascar a fait usage samedi de gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation dans la capitale de partis d'opposition, avant des élections le mois prochain.
Plusieurs candidats à l'élection présidentielle, qui se présentent contre le président actuel Andry Rajoelina, avaient appelé à une marche pacifique à Antananarivo, pour protester contre ce qu'ils estiment être un "coup de force institutionnel" pour le maintenir au pouvoir.
"Ils nous ont étouffés avec des gaz lacrymogènes,"
a déclaré à l'AFP l'un des candidats à l'élection présidentielle, Jean Brunelle.
"Nous étions au premier rang... et ils nous ont gazés directement sans aucun avertissement préalable."
M Ravalomanana, qui avait été chassé du pouvoir lors du coup d'Etat d'Andry Rajoelina en 2009, a pour sa part été blessé au tibia lorsque la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les quelques centaines de manifestants.
Hery Rajaonarimampianina, un autre ex-président et leader de l'opposition, a déclaré à l'AFP que la marche avait pour mot d'ordre
"de respecter la loi et la démocratie de manière pacifique".
Les forces de sécurité avaient déjà fait usage de gaz lacrymogènes lundi afin de disperser les manifestants d'une autre marche car celle-ci n'avait pas été autorisée, selon la police.
Les citoyens malgaches, parmi les plus pauvres de la planète en dépit des vastes ressources naturelles dont dispose leur pays, sont appelés à voter lors d'élections présidentielles le 9 novembre.
L'Union européenne (UE), les Etats-Unis et des nations comme le Royaume-uni et la France ont affirmé qu'ils suivraient le processus électoral avec une
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