La dirigeante palestinienne libérée, politicienne et militante Khalida Jarrar, a déclaré que les autorités israéliennes ne traitent pas les prisonniers palestiniens comme des êtres humains, qualifiant les conditions dans les prisons de "pires et plus difficiles depuis l'occupation de la Palestine occupée en 1967".
Tôt lundi matin, Israël a libéré 90 prisonniers palestiniens dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers qui a suspendu sa guerre génocidaire sur la bande de Gaza. Ce conflit, qui a commencé le 7 octobre 2023, a fait plus de 47 000 morts et laissé l'enclave en ruines.
La détention administrative permet aux autorités israéliennes de maintenir des individus en prison sans inculpation ni procès.
Selon des groupes de défense des prisonniers, elle a été fréquemment maltraitée par les gardiens de prison, ce qui a affecté son bien-être.
Dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur dimanche, le Hamas a relâché les trois captives israéliennes.
Cet accord, divisé en trois phases, comprend un échange de prisonniers et un maintien de la trêve, avec pour objectif un cessez-le-feu permanent et le retrait des forces israéliennes de Gaza.