Mine clandestine en Afrique du Sud: un rescapé meurt à l'hôpital

15:2121/01/2025, Salı
AFP
Un soldat de la South African National Defence Force (SANDF) se tient à côté de mineurs informels présumés, communément appelés "zama zamas" ("ceux qui essaient" en langue zouloue), lors de l'opération "Shanela" dans le quartier informel de Soul City, près de Kagiso, le 14 décembre 2024.
Crédit Photo : WIKUS DE WET / AFP
Un soldat de la South African National Defence Force (SANDF) se tient à côté de mineurs informels présumés, communément appelés "zama zamas" ("ceux qui essaient" en langue zouloue), lors de l'opération "Shanela" dans le quartier informel de Soul City, près de Kagiso, le 14 décembre 2024.

Un des mineurs clandestins secourus la semaine dernière dans une mine d’or désaffectée en Afrique du Sud est décédé lundi à l’hôpital, a annoncé le département de la santé de la province du Nord-Ouest.

Un survivant succombe à l’hôpital


Identifié comme Koali Rankomo, le patient a été admis avec un diagnostic de gastro-entérite et de déshydratation, a précisé l’administration dans un communiqué.


Il faisait partie des 33 mineurs illégaux hospitalisés sous surveillance policière après leur arrestation dans la mine de Stilfontein, située à environ 150 km au sud-ouest de Johannesburg.

Une opération de sauvetage sous haute tension


La semaine dernière, une opération de sauvetage spécialisée avait permis de remonter à la surface 246 mineurs vivants, après plusieurs mois de siège policier.


Depuis mi-août, un total de 87 corps a été extrait de cette mine s’enfonçant à 2,6 km sous terre, qui fonctionnait comme une véritable ville souterraine avant que les autorités ne bloquent l’approvisionnement en eau et en nourriture pour contraindre les mineurs à sortir.

Des méthodes controversées pour mettre fin à l’exploitation illégale


En Afrique du Sud, ces mineurs clandestins, appelés
"zama zamas"
, sont souvent des travailleurs migrants étrangers exploitant illégalement des mines abandonnées.

La ministre sud-africaine en charge de la sécurité avait plaidé pour
"enfumer"
les galeries, une méthode qui a suscité des critiques.

"En fournissant de la nourriture, de l'eau et des produits de première nécessité à ces mineurs illégaux, la police aurait entretenu des activités minières illégales et laissé prospérer la criminalité"
, a justifié une porte-parole des forces de l’ordre.

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