Le bilan des victimes causées par Israël dans le sud du Liban s'élève désormais à 200 personnes, dont 146 membres du Hezbollah.
Depuis le 7 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas.
Le décompte est réalisé à partir des communiqués du Hezbollah et d'autres groupes alliés, dont des factions palestiniennes, ainsi que des sources officielles et civiles.
Ce bilan n'inclut pas le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, tué avec six autres responsables et cadres du mouvement lors d'une frappe aérienne attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.
Depuis le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah a également annoncé la mort de 16 combattants en Syrie, tués par Israël.
Dans son dernier rapport, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) indique que l'escalade à la frontière israélo-libanaise a déplacé plus de 83.000 personnes au Liban, principalement dans les zones frontalières.
Ces dernières semaines, Israël a été accusé d'avoir mené plusieurs frappes ciblées contre des responsables de l'Iran et de ses alliés en Syrie et au Liban, qui soutiennent le Hamas, alimentant la crainte d'un élargissement du conflit.