L'armée israélienne a lancé, jeudi, d'intenses bombardements sur des zones libanaises du sud, ciblant notamment la périphérie d'une ville frontalière avec des obus au phosphore blanc, selon l'agence de presse officielle libanaise.
Les missiles au phosphore sont une arme interdite au niveau international en vertu de la Convention de Genève de 1980, qui stipulait l'interdiction de l'utilisation du phosphore blanc comme arme incendiaire contre les humains et l'environnement.
Elle a ajouté qu'un cortège israélien avait tiré un missile sur le jardin d'une maison du centre de la ville de Kawkaba. La maison a été gravement endommagée, mais aucune victime n'est à déplorer. Un obus est également tombé entre des maisons de la ville de Houla.
Un drone israélien a également bombardé une voiture sur le marché d'Al-Khan, près de Kawkaba, tandis que l'artillerie israélienne a tiré deux obus à la périphérie de la ville, selon l'agence.
Selon la même source, des avions militaires israéliens ont lancé des raids sur la périphérie des villes de Rab Al-Talatheen, Al-Taybeh et Al-Adisa, tandis que la périphérie de la ville de Yarin a été soumise aux bombardements de l'artillerie israélienne.
À 10h00 GMT, aucune déclaration n'avait été publiée par l'armée israélienne concernant ces opérations.
En solidarité avec la bande de Gaza, en proie à une guerre israélienne dévastatrice depuis le 7 octobre, le Hezbollah et les factions palestiniennes au Liban échangent des bombardements quotidiens intermittents avec Israël depuis le 8 octobre.
Les affrontements jusqu'à mercredi ont entraîné la mort de 30 civils libanais, dont 3 journalistes et 3 enfants, ainsi qu'un soldat libanais, 5 membres des "Brigades Al-Qassam" branche libanaise, et 162 membres du "Hezbollah".
Le groupe libanais a, de son côté, tué 9 soldats et 5 civils israéliens, selon les chiffres officiels, des deux parties.