Troisième jour de cessez-le-feu à Gaza, Trump doute qu'elle tienne

La rédaction
10:3821/01/2025, Salı
AFP
Le président des États-Unis, Donald Trump.
Crédit Photo : JIM WATSON / AFP
Le président des États-Unis, Donald Trump.

Le cessez-le-feu entre les israéliens et le mouvement de résistance Hamas dans la bande de Gaza tient toujours mardi, trois jours après son entrée en vigueur, le président américain Donald Trump exprimant toutefois des doutes quant à sa solidité.

"Ce n'est pas notre guerre, c'est la leur. Mais je ne suis pas confiant"
, a répondu M. Trump à une journaliste qui lui demandait s'il pensait que les armes allaient se taire durablement entre les deux belligérants dans le territoire palestinien dévasté.

A peine arrivé à la Maison Blanche lundi, le républicain a révoqué un décret de son prédécesseur Joe Biden qui avait permis de sanctionner des colons israéliens accusés de violences contre des Palestiniens en Cisjordanie. 


A peine investi, le président républicain a annulé le texte pris en février 2024, et qui avait été le préalable à des sanctions financières visant plusieurs colons, y compris un individu accusé d'avoir fomenté une émeute dans la ville palestinienne de Huwara, au sud de Naplouse, ayant entraîné la mort d'un civil palestinien.

A l'époque, Joe Biden avait dénoncé les violences
"intolérables"
de colons israéliens, une
"menace grave pour la paix, la sécurité et la stabilité"
de la région selon lui.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'
"extrémistes".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait auparavant félicité Donald Trump, lui promettant
"les plus beaux jours"
des relations entre les deux pays dans les années à venir. Et d'ajouter:

Je pense que retravailler ensemble va porter l'alliance Etats-Unis-Israël à de plus hauts sommets encore.

Plus de menace


M. Netanyahu a également déclaré lundi vouloir s'assurer que la bande de Gaza
"ne présente plus jamais de menace pour Israël"
, après avoir auparavant dit qu'il se réservait le droit de reprendre la guerre.

Un premier échange de trois otages israéliennes contre 90 détenus palestiniens avait marqué dimanche et lundi le début d'un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre génocidaire menée par l'armée israélienne.


Dès que les armes se sont tues, l'aide humanitaire a commencé à affluer dans la bande de Gaza. Un total de 915 camions d'aide humanitaire sont entrés lundi dans le territoire palestinien.


Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du Hamas. D'après l'armée israélienne,
"trois ou quatre femmes enlevées"
seront libérées chaque semaine.


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