![Le quartier "Talus 2", un bidonville avant sa démolition, à Majicavo, une partie de la ville de Koungou à Mayotte. Crédit Photo: Morgan Fache / AFP](https://img.piri.net/piri/upload/3/2023/4/25/e633c00a-yy2raw7te58wwjrsur3b7q.jpeg)
L’opération "Wuambushu" lancée lundi 24 avril sur l'île de Mayotte avec un déploiement des forces de sécurité, vise à lutter contre "la délinquance" et à mettre fin aux bidonvilles selon les autorités françaises.
Le bidonville "Talus 2" à Mayotte devait être détruit ce mardi 25 avril dans le cadre de l'opération Wuambushu contre la délinquance et l'habitat insalubre, mais la justice en a décidé autrement. Selon le journal local Imaz Presse Réunion, le juge des référés a ordonné au préfet de Mayotte de cesser toute opération d'évacuation et de démolition du bidonville "Talus 2" à Majicavo.
La migration clandestine préoccupe les autorités françaises, aussi bien au niveau de l'archipel comorien qu'au niveau de la métropole.
En 2018, la loi asile et immigration a établi une exception pour les demandeurs de la nationalité française nés dans le département de Mayotte (droit du sol), exigeant que l'un des parents prouve sa résidence continue sur l'île, pendant au moins trois mois avant la naissance du demandeur. Cette exception ne concerne pas les autres territoires français d'Outre-mer.
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