L'opération "Déluge d'Al Aqsa" a été lancée depuis le 07 octobre par le Hamas et d'autres groupes palestiniens, en riposte aux attaques d'Israël sur le peuple palestinien et la mosquée d'Al-Aqsa. Un conflit israélo-palestinien ravivé désormais et sur lequel les Africains ont des positions différentes mais appellent tous au respect du principe des deux États.
Des leaders divisés ! C'est le moins que l'on puisse dire concernant les réactions des hommes politiques africains sur les opérations du Hamas contre Israël, les plus meurtriers depuis 2007 pour Tel-Aviv. En Afrique, les leaders, autant que les citoyens lambda sur les réseaux sociaux, se sont exprimés sur cette recrudescence des attaques meurtrières de part et d'autre entre la Palestine et le colon israélien.
Il y a d'abord un déphasage entre les citoyens et les activistes africains d'un côté, et certains leaders politiques de l'autre. Les premiers ont pour la majeure partie exprimé leur soutien à la Palestine et reconnaissent les opérations du Hamas comme de la légitime défense face à la colonisation. Chez les deuxièmes, les hommes politiques, les avis divergent.
Le Sénégal a-t-il changé de paradigme sur le conflit israélo-palestinien ?
Sous Macky Sall élu en 2012, le Sénégal a davantage renforcé ses relations avec Israël. Une polémique avait notamment vu le jour au Sénégal lorsque la communication du président sénégalais sur l'affaire Sheikh Jarrah en mai 2021, avait semblé mettre dos à dos l'Israël et la Palestine. Des diplomates sénégalais à la retraite interrogés par BBC Afrique, avaient alors pointé du doigt les intérêts économiques comme une motivation possible pour ce changement de politique.