La BM a ajouté que les risques existent en raison des tensions géopolitiques, dont la guerre en Ukraine, du ralentissement des activités des principaux partenaires commerciaux du Maroc dans la zone euro et d'éventuels nouveaux chocs climatiques.
Rabat a adopté un paquet de mesures, qui prévoyait de fournir une subvention générale en matière de denrées alimentaires de base et de ne pas augmenter les prix des produits réglementés, ce qui a conduit à une stabilité partielle des prix des biens et services, qui représentent 25% des dépenses moyennes des ménages.
En décembre dernier, la Banque centrale marocaine a décidé de relever le taux d'intérêt de 50 points de base à 2,5%, contre 2% auparavant, pour tenter de freiner la forte inflation résultant des répercussions de la guerre en Ukraine et de la sécheresse.
La BM avait prévu une accélération de la croissance à 3% en 2023, avec l'hypothèse d'un retour à une production céréalière moyenne.