Le Maroc et l'Espagne souhaitent établir un nouveau partenariat économique au service du développement, dans la perspective de profiter du plein potentiel qu’offrent les relations entre les deux Royaumes, ont souligné le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, et son homologue espagnol, Pedro Sanchez.
Intervenant lors du Forum économique Maroc-Espagne qui s’est tenu en marge de la Réunion de Haut Niveau (RHN), Sanchez a mis en avant l’importance que son pays accorde aux relations avec le Maroc et l’objectif commun d’ouvrir une nouvelle étape qui va permettre de bénéficier du plein potentiel offert par ces relations renouvelées, lesquelles sont fondées sur la confiance.
L’Espagne et le Maroc, a-t-il poursuivi, partagent l’ambition d’aller vers l’avant dans cette nouvelle étape, notamment avec les 24 accords qui vont être signés, estimant que les relations entre les deux pays sont dans l’intérêt du Maroc, de l’Espagne et aussi de l’Europe.
Ce nouveau partenariat économique permettra ainsi aux entreprises marocaines et espagnoles d’être plus prospères, a indiqué M. Sanchez, annonçant la signature d’un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euro (M€) pour financer de nouveaux projets d’intérêt commun réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc.
Le Président du gouvernement espagnol a également mis l’accent sur les opportunités de commerce, de l’infrastructure et des secteurs stratégiques.
En outre, Sanchez a rappelé que l’Espagne est le troisième principal investisseur au Maroc, estimant que le volet juridique se veut un outil clé pour renforcer les liens économiques entre les deux pays.
De son côté, Akhannouch a souligné que la solidité de la relation Maroc-Espagne s’alimente de la dynamique positive que connaissent nos échanges commerciaux.
Parallèlement, Akhannouch a fait remarquer que le stock d’investissements espagnols au Maroc progresse alors que le stock des investissements directs étrangers (IDE) positionne l’Espagne comme troisième investisseur étranger au Maroc.
Ainsi, la marge de progression demeure importante, que ce soit dans l’énergie, les transports, le tourisme ou l’industrie, notamment à l’aune du dispositif prévu par la nouvelle Charte d’Investissement, a précisé le Chef de gouvernement.