L'argent, dont la part de la Bande de Gaza a été retenue, ne serait transféré aux autorités basées à Ramallah qu'avec l'autorisation expresse d'Israël.
L'argent ou sa contrepartie ne sera transféré en aucune circonstance, sauf avec l'approbation du ministre israélien des Finances, même pas par l'intermédiaire d'un tiers. Toute violation de l'accord permet au ministre des Finances de geler immédiatement tous les fonds fiscaux palestiniens
Selon le communiqué, les États-Unis se porteront garants de la mise en œuvre du plan.
Vendredi, le ministre israélien des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, a rejeté une demande américaine visant à transférer l'argent des impôts collectés par Tel Aviv à l'Autorité palestinienne.
Les recettes fiscales – connues en Palestine et en Israël sous le nom de maqasa – sont collectées par le gouvernement israélien au nom de l'Autorité palestinienne sur les importations et exportations palestiniennes et Israël perçoit en retour une commission de 3%.
Le gouvernement palestinien utilise ces fonds pour payer les salaires des fonctionnaires et des retraités, qui sont respectivement au nombre de 140 000 et 53 000.
En novembre, Smotrich a approuvé, sous condition, le transfert de l'argent des impôts aux Palestiniens après avoir déduit le montant alloué à Gaza s'élevant à 275 millions de shekels (73,31 millions de dollars) par mois.
Le 4 janvier, les États-Unis ont averti que l'échec du transfert des fonds fiscaux vers l'Autorité palestinienne conduirait à son effondrement.