L'Arabie saoudite exprime son attachement à un "État palestinien indépendant" et refuse tout déplacement des Gazaouis

09:2421/01/2024, Pazar
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Une personne pleuranr les corps des membres de la famille Nofal, tués lors d'un bombardement israélien, le 10 janvier 2024 à l'hôpital al-Najar de Rafah, dans la bande de Gaza.
Une personne pleuranr les corps des membres de la famille Nofal, tués lors d'un bombardement israélien, le 10 janvier 2024 à l'hôpital al-Najar de Rafah, dans la bande de Gaza.

L'Arabie saoudite a exprimé, samedi, son attachement à la création d'un État palestinien indépendant, soulignant son refus de déplacer les habitants de la bande de Gaza, enclave palestinienne soumise à une guerre israélienne depuis le 7 octobre dernier.

C'est ce qui ressort du discours du vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Walid al-Khereiji, prononcé au nom du roi Salman bin Abdulaziz, lors du 19e sommet du Mouvement des non-alignés, tenu à Kampala, la capitale ougandaise, les 19 et 20 janvier, selon un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères.


L'Arabie saoudite a rappelé que
"le monde est témoin d'une escalade des conflits affectant la souveraineté et la stabilité des pays, et que ces derniers devraient œuvrer pour parvenir à la paix".

Riyad a souligné en ce sens son
"rejet de l'agression israélienne contre la bande de Gaza et la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat, d'acheminer l'aide humanitaire et d'empêcher le déplacement forcé de la population de ce territoire".

''La cause palestinienne restera présente dans la plupart de nos réunions jusqu'à ce qu'un État palestinien indépendant soit établi sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale",
a affirmé le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Walid al-Khereiji.

Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a déclaré jeudi qu'il a fait savoir aux Etats-Unis son opposition à la création d'un État palestinien quel que soit le scénario d'après-guerre à Gaza, contrairement au souhait américain.

Les États-Unis avaient appelé Israël à baisser l'intensité de ses opérations dans la bande de Gaza et déclaré que la création d'un État palestinien devait faire partie du "Jour d'après''.


Le 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque contre des points militaires israéliens et des colonies autour de la bande de Gaza, au cours de laquelle il a tué environ 1 200 Israéliens, en a blessé environ 5 431 et capturé au moins 239. Il en a échangé des dizaines avec Israël lors d'une trêve humanitaire temporaire qui a duré 7 jours et s'est terminée début décembre.


Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui, jusqu'à jeudi, a fait au moins 24 927 morts et 62 388 blessés et provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent outre le déplacement de plus de 85% de la population, soit environ 1,9 million de personnes, de la bande de Gaza, selon les autorités gazaouies et l'ONU.


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