Des habitants de Gaza attendent à la barrière frontalière de Rafah pour passer en Égypte alors que les attaques israéliennes sur Gaza se poursuivent le 14 octobre 2023. Crédit photo: AA
Salama Maarouf, chef du bureau des médias du gouvernement à Gaza, a confirmé le déplacement d'environ 70 000 personnes seulement du nord de Gaza vers le sud, démentant le chiffre avancé précédemment par l'armée israélienne, faisant état du déplacement de 600 000 Palestiniens, à cause de la guerre en cours.
Lors d'une conférence de presse, Salama Maarouf a déclaré que
"l'occupation continue de répandre des mensonges et des allégations dans le cadre de sa guerre psychologique qu'elle mène parallèlement à son agression militaire brutale contre notre peuple".
Marouf a ajouté:
"le dernier en date est ce que le Washington Post a rapporté hier dimanche, d'un porte-parole de l'armée d'occupation, sur le déplacement de 600 000 citoyens du nord de Gaza, vers ce qu'il prétend être (des zones sûres) dans le sud de Gaza".
Dimanche soir, le journal The Times of Israel a cité le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, qui avait avancé que
"plus de 600 000 Palestiniens de la ville de Gaza ont été évacués vers le sud malgré les tentatives du Hamas pour empêcher les gens de partir".
Il a ajouté que le porte-parole (Hagari)
"avait oublié que les ‘zones de sécurité’ dont il parlait étaient bombardées avec des tonnes de bombes hautement explosives et que des quartiers résidentiels entiers étaient anéantis, comme c'est le cas dans toutes les zones de la Bande de Gaza (...)".
Marouf a qualifié les déclarations israéliennes de
"confusion et une contradiction dans les déclarations, confirmant la fausseté des allégations de l'occupation et révélant la fausseté de son récit sur le déplacement d’autant de Palestiniens depuis le nord de Gaza".
Il a expliqué que
"contrairement aux affirmations de l'occupation, les estimations signalent le déplacement d'environ 70 000 personnes seulement du nord de Gaza vers le sud, qui sont actuellement présentes dans 12 centres d'hébergement".
"Les personnes déplacées souffrent parce que l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, NDLR) ne leur a pas fourni jusqu'à présent de la nourriture ou du matériel de secours, ce qui a incité des centaines d'entre elles hier à retourner à proximité de leurs zones résidentielles dans le nord de Gaza, et des milliers d'autres ont annoncé leur intention de revenir collectivement dans les prochaines heures"
, a-t-il ajouté.
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