Onze journalistes ont été tués et plus de vingt membres de la presse ont été blessés lors des attaques de l'armée israélienne sur la Bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Le comité des libertés du syndicat des journalistes palestiniens a publié, lundi, un rapport sur les violations commises à l'encontre des membres et des organisations de la presse au cours des attaques israéliennes.
Le rapport indique qu'une cinquantaine d'institutions médiatiques ont été détruites lors des attaques et qu'Israël a également commis de nombreuses violations à l'encontre des membres de la presse en Cisjordanie occupée et à Jérusalem.
Le rapport indique que le bureau d'Al Jazeera, la télévision palestinienne, Al Aqsa Media Network, l'agence de presse Maan, le journal Al-Quds et certaines radios figurent parmi les organisations médiatiques visées.
Le rapport indique également que de nombreux journalistes palestiniens ont été blessés en Cisjordanie et que des membres de la presse ont été battus, détenus, empêchés de faire des reportages, ont essuyé des tirs et que leur matériel a été confisqué et détruit.
Le syndicat souligne que des coupures de courant et des violations des règles de diffusion ont également été commises à l'encontre d'organisations de médias, et indique que la diffusion de la chaîne de télévision Al-Aqsa depuis Gaza a été interrompue via le satellite Eutelsat.
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue de mener des frappes intensives contre de nombreuses zones de la Bande de Gaza, habitée par plus de deux millions de Palestiniens, qui subissent de conditions de vie détériorées, à cause du blocus israélien en place depuis 2006, qui s'est renforcé au maximum durant la guerre actuelle.