Le président français E. Macron lors de parution à la télévision française accompagné des présentateurs Julian Bugier et Marie-Sophie Lacarrau. Crédit Photo: Ludovic MARIN / AFP
Le chef de l’Etat qui s’exprimait alors que le pays est en proie à une gronde sociale de grande ampleur a, en effet, considéré que "le projet de toutes les oppositions" pour rejeter cette réforme "est le déficit" et les accuse de vouloir "s'abstraire du principe de réalité".
Le président Français, Emmanuel Macron a estimé, mercredi au cours d’une interview télévisée, que la réforme des retraites
et qu’il n’y a pas d’autre solution pour le pays.
"Au moment où je vous parle, est-ce que vous pensez que ça me fait plaisir? Non!"
a-t-il déclaré à l’antenne de France 2 et TF1.
Il regrette néanmoins
"qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis"
sur l’âge de départ à la retraite repoussé de 62 à 64 ans en justifiant son changement de politique à ce propos par
",
et
Reconnaissant une réforme
, Emmanuel Macron a tenu à souligner que si
"il y a des gens en colère"
, il y a malgré tout
"des choses qui marchent".
Au cours de cette prise de parole particulièrement attendue, le locataire de l’Elysée a expliqué vouloir réengager le dialogue avec les partenaires sociaux.
"Il faut que ce texte entre en vigueur d'ici à la fin de l'année"
a-t-il poursuivi en réaffirmant sa confiance envers sa Première ministre, Élisabeth Borne et s’est dit prêt à
"endosser l’impopularité du pays".
Concernant les violences qui embrasent le pays depuis près d’une semaine, le chef de l’Etat a dressé un parallèle avec des événements intervenus à l’étranger.
"Quand les États-Unis d’Amérique ont vécu ce qu'ils ont vécu au Capitole, quand le Brésil a vécu ce qu'il a vécu, (…) il faut dire qu’on écoute, qu’on respecte, (…) mais on ne peut accepter ni les factieux ni les factions"
a-t-il déclaré.
Le Président s’est en effet prononcé sur l’idée d’une taxe sur les superprofits, réclamée de longue date par les syndicats et partis de gauche.
Il a annoncé à ce sujet, la mise en place d’une
"contribution exceptionnelle"
sur les
mais rejette l’idée d’une taxation.
À noter que le chef de l’Etat s’exprimait à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation nationale, contre la réforme des retraites, et alors que les nuits, à Paris comme en province, sont particulièrement agitées avec des incendies, des manifestations sauvages et des violences policières pour les réprimer.
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