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France / Retraites: plusieurs partis dénoncent les "violences policières" lors de rassemblements

En France, plusieurs partis notamment de la gauche et de la société civile dénoncent "le recours excessif de la police à la force" face aux manifestants mobilisés contre la réforme des retraites.

11:02 - 22/03/2023 mercredi
MAJ: 11:19 - 22/03/2023 mercredi
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Paris, le 21 mars 2023. Crédit Photo: LOIC VENANCE / AFP
Paris, le 21 mars 2023. Crédit Photo: LOIC VENANCE / AFP
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé, mardi 21 mars, l'ouverture d'une enquête interne à la suite de la diffusion d'une vidéo montrant un policier asséner un coup de poing à un manifestant. Il a également affirmé qu'il n'y avait
"pas d'interpellations injustifiées"
à Paris, selon la même source.

"Plusieurs députés Nupes et le Syndicat de la magistrature ont réagi aux images, parfois violentes, d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre lors de manifestations spontanées, lundi 20 mars au soir, à la suite du rejet des motions de censure contre le gouvernement",
a rapporté le site Francetvinfo.

Plusieurs vidéos attestant le recours des forces de l'ordre à la violence ont été diffusées au cours des derniers jours sur les réseaux sociaux notamment par le compte Twitter "Violences policières".


Ce dernier fait état de plus de 5000 faits de violences et abus commis par des agents de la police et de la gendarmerie en France depuis 2019.

Le 16 mars, 292 personnes ont été interpellées et mises en garde à vue durant la manifestation Place de la concorde. 283 d’entre elles sont ressorties libres, a rapporté pour sa part l'ONG Amnesty International France, dans un tweet publié mardi.


L'ONG rappelle, en outre que
"les arrestations et gardes à vue abusives sont des atteintes sérieuses au droit de manifester".

Les députés de la Nupes, surtout LFI, accusent la police de recourir à la force de manière disproportionnée et de procéder à des gardes à vue abusives, a rapporté, pour sa part le site "Huffington Post" mardi.


Ce mardi 21 mars, les critiques de la gauche contre les forces de police se multiplient. Les députés de la Nupes, en particulier de la France insoumise, pointent du doigt des violences et des gardes à vue
"arbitraires"
après les rassemblements spontanés contre le 49.3 et l’adoption de la réforme des retraites, indique la même source.

Dans un communiqué, le Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche, a lui aussi dénoncé lundi ces nombreux placements en garde à vue, y voyant une
"répression du mouvement social".

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