Le président de la République française, Emmanuel Macron et le ministre de l'Intérieur de France, Gérald Darmanin. Crédit photo: LUDOVIC MARIN / AFP
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a assuré, dans une interview parue dimanche dans les colonnes du journal quotidien de la presse française, qu’il était intéressé par ce "qui se passera en 2027".
"J'ai été plutôt minoritaire pour l'instant sur l'importance de la question sociale mais j'espère que la boussole populaire que je propose sera un jour totalement entendue par la majorité",
a-t-il plaidé, affirmant que ce qui l’intéresse
"ce n'est plus de regarder ce qu'il s'est passé en 2017 et 2022"
.
Le locataire de Beauvau a par ailleurs fait état de son
"inquiétude sur ce qu'il se passera en 2027"
, considérant que si le candidat à la succession d’Emmanuel Macron s’en remet
"aux jurisprudences et aux marchés internationaux, alors il actera que la volonté politique n'est plus que chez les extrêmes"
.
Dans cette hypothèse, le scrutin serait perdu et
"Marine Le Pen gagnera l’élection"
, prévient Gérald Darmanin. Et de poursuivre:
"Il ne faudrait pas que l'on remette notre avenir entre les mains de la technique et des techniciens en utilisant des mots que les Français ne comprennent pas toujours".
On doit parler avec le cœur, pas avec des statistiques.
Ces déclarations interviennent alors que la presse évoquait, avant le dernier remaniement ministériel, la possibilité que le ministre de l’intérieur, vienne remplacer Élisabeth Borne à Matignon.
Devenu l’un des hommes forts du mandat d’Emmanuel Macron, Gérald Darmanin se pose ainsi en alternative crédible pour la prochaine élection présidentielle qui se tiendra en 2027.
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