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L'ancienne présidente de la république de Hongrie, Katalin Novák.
La présidente hongroise Katalin Novak a démissionné, samedi, face à l'indignation suscitée par la grâce qu'elle a accordé à un condamné pour une affaire de pédocriminalité.
Novak s'était retrouvée sous le feu des critiques en raison de sa décision controversée, en avril dernier, de gracier Endre K., condamné pour avoir couvert des crimes commis par un prédateur sexuel dans un foyer pour enfants.
La présidente hongroise a annoncé sa démission dans un message vidéo diffusé par la chaîne publique M1.
Indiquant que,
"la protection des enfants est notre responsabilité commune",
elle a déclaré:
J'ai accordé une grâce qui a semé le trouble et la confusion chez de nombreuses personnes... J'ai commis une erreur.
Endre K. a été condamné à plus de trois ans de prison, en 2018, pour avoir fait pression sur des victimes afin qu'elles reviennent sur leurs allégations d'abus sexuels dans un foyer pour enfants géré par l'État.
Le directeur du foyer a été condamné à huit ans de prison pour avoir abusé d'au moins 10 enfants entre 2004 et 2016.
Novak avait gracié une vingtaine de personnes avant la visite du pape François en Hongrie en avril dernier.
L'ancienne ministre de la justice, Judit Varga, qui avait contresigné la grâce présidentielle en avril dernier, a également démissionné de son mandat de députée et de présidente de la commission des affaires européennes du Parlement.
Novak, première femme présidente de la Hongrie, et proche alliée du chef du gouvernement Viktor Orban, a été élue en mai 2022.
Il reviendra à l'Assemblée nationale hongroise d'élire son successeur.
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