L'Inde a commencé à rapatrier ses soldats stationnés aux Maldives après que le président de l'archipel a demandé aux troupes indiennes de se retirer du territoire, a rapporté mardi un média local.
Les relations entre les deux États se sont dégradées depuis l'élection en septembre aux Maldives du président Mohamed Muizzu, considéré comme favorable à la Chine et qui a promis d'expulser les forces indiennes d'ici le 10 mai.
À l'issue de pourparlers, les Maldives ont donné deux mois à l'Inde pour évacuer ses 89 personnels stationnés dans ce pays, où ils sont spécialisés dans la reconnaissance aérienne.
Après le retrait des militaires indiens, trois appareils de reconnaissance donnés par New Delhi à Malé pour surveiller sa vaste frontière maritime seront exploités par du personnel civil, déjà arrivé aux Maldives, selon le journal.
Ni les autorités indiennes ni celles des Maldives n'ont confirmé les informations de Mihaaru. Le journal précise que le début du retrait des soldats indiens a été confirmé en revanche par les Forces armées maldiviennes.
L'Inde considère l'archipel comme faisant partie de sa sphère d'influence, mais les Maldives ont basculé dans l'orbite de la Chine leur plus important créancier étranger avec l'élection en septembre de M. Muizzu, qui a demandé le départ des forces indiennes.
New Delhi voit d'un mauvais œil ce rapprochement entre les Maldives et la Chine, dans une région clé pour le commerce maritime, au large de la pointe sud de l'Inde.