![Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva prononce un discours lors d'une cérémonie marquant le premier anniversaire des émeutes d'extrême droite qui ont secoué la capitale brésilienne, au Congrès national à Brasilia, le 8 janvier 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/1/30/bffb670b-snp42a5kbtu47m2jnzj1.jpeg)
Le gouvernement brésilien n'a pas de prise sur la police fédérale, encore moins sur la justice.
Lundi, la police a mené des perquisitions dans plusieurs Etats, visant notamment Carlos Bolsonaro, conseiller municipal de Rio de Janeiro et deuxième des quatre fils de l'ex-président d'extrême droite.
Les enquêteurs soupçonnent l'agence d'avoir utilisé un logiciel espion israélien dénommé FirstMile pour espionner des adversaires politiques sous la présidence Bolsonaro (2019-2022).
Mardi, Carlos Bolsonaro a été auditionné au siège de la police fédérale à Rio mais il est sorti sans faire de déclaration. Il a affirmé sur Média X que cette audition était sans lien avec l'enquête sur l'Abin.
Durant les opérations qui l'ont ciblé lundi, il se trouvait avec son père dans une résidence à Angra dos Reis, cité balnéaire à environ 150 kilomètres de Rio, également perquisitionnée.
Condamné à huit ans d'inéligibilité l'an dernier pour diffusion de fausses informations sur le système de vote électronique, Jair Bolsonaro est cerné par les affaires, pour corruption notamment, depuis qu'il a perdu la présidentielle fin 2022.
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