Le gouvernement colombien et l'Armée de libération nationale (ELN), guérilla d'extrême gauche, se sont mis d'accord pour poursuivre pendant une semaine leurs négociations afin de prolonger le cessez-le-feu bilatéral qui a pris fin lundi.
Au début de ce sixième cycle de pourparlers qui ont repris le 22 janvier dans la capitale cubaine, les deux parties avaient exprimé leur intention de prolonger le cessez-le-feu.
Le ministre de la Défense colombien, Ivan Velasquez, avait fait le déplacement à La Havane pour participer aux négociations ce week-end, selon la délégation gouvernementale.
Gustavo Petro, premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, a entamé des discussions avec les principaux groupes armés opérant dans le pays. Avec l'ELN, mais aussi les dissidents des Farc marxistes (qui rejettent l'accord de paix historique de 2016), des groupes paramilitaires et des narcotrafiquants.
À ces pays s'ajoutent l'Allemagne, l'Espagne, la Suède et la Suisse, qui accompagnent les pourparlers, ainsi qu'un représentant du secrétaire général des Nations unies.
Présente dans l'ouest sur la côte Pacifique et dans le nord-est frontalier du Venezuela, l'ELN, dont les effectifs sont évalués à 5.800 combattants, défie l'État colombien depuis sa naissance en 1964 dans le sillage de la révolution cubaine.