Microsoft a créé la surprise début février en intégrant ChatGPT à son moteur de recherche Bing, sous la forme d'un chatbot capable de répondre aux questions des utilisateurs mais aussi de générer différents textes sur commande.
Le groupe informatique américain avait déjà investi un milliard de dollars dans OpenAI, la start-up à l'origine des modèles de langage qui alimentent ChatGPT, et a passé cette année un nouvel accord de plusieurs milliards avec cette entreprise californienne à la pointe de l'IA générative.
Les technologies du nouveau Bing, en phase de test, doivent être intégrées à Windows 11 (la dernière version de son système d'exploitation sur les PC), à sa suite bureautique (dans des logiciels comme Word ou Teams) et sur son navigateur Edge.
Pendant la première semaine, des journalistes et experts ont rapporté des conversations où le programme informatique s'énervait contre les utilisateurs (ou semblait tomber amoureux). Microsoft a depuis ajouté des garde-fous, sans ralentir le déploiement.
Pris de court, Google a présenté Bard, son propre chatbot d'IA générative, la veille du lancement du nouveau Bing.
Le géant des technologies entend ajouter des fonctionnalités similaires à son propre moteur de recherche, mais est resté vague sur les modalités pratiques.
Comme Google, Meta travaillait déjà sur l'IA générative, mais la société ne semble pas sur le point d'ajouter ces technologies à Facebook ou Instagram.
Mark Zuckerberg, le patron du groupe californien, espère qu'elle permettra bientôt de créer facilement "des vidéos, des avatars et des images 3D" pour différentes plateformes.
Il a aussi présenté un modèle de langage baptisé LLaMA, qui sera mis à disposition des chercheurs pour être perfectionné.
L'application populaire chez les adolescents va ajouter un chatbot conçu à partir de la dernière version de l'API (interface de programmation) de ChatGPT.
Mais ils ne pourront pas lui faire rédiger leurs dissertations ou générer des contenus inappropriés.
Et les adeptes d'Instacart, qui permet de faire ses courses et de se les faire livrer, pourront bientôt demander des recommandations à l'appli pour des recettes de cuisine qui se transformeront directement en listes de courses, toujours grâce à l'API d'OpenAI.
Peu après, la plateforme de vente en ligne Alibaba a annoncé travailler sur son propre programme d'IA générative.
Le patron de Tesla, SpaceX et Twitter, qui avait investi dans OpenAI à ses débuts, envisagerait selon The Information de développer son propre concurrent à ChatGPT, mais sans les garde-fous.
Il aurait donc sollicité des chercheurs ces dernières semaines pour constituer un laboratoire concurrent.