C'est ce qui ressort de son exposé oral lors d'une audience tenue par la Cour Internationale de Justice à La Haye, Pays-Bas, suite à une requête d'avis consultatif émanant de l'Assemblée Générale des Nations Unies, concernant les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d'Israël dans les territoires palestiniens occupés.
Elle a rappelé qu'il y a quelques semaines, la Cour a reconnu la terrible réalité à laquelle sont confrontés les Palestiniens de Gaza, par le biais d'indication de mesures conservatoires, suite au recours intenté devant elle par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël d'être impliqué dans un génocide.
Cela coïncide avec l'expiration du délai d'un mois accordé à Israël par la Cour internationale de justice, la plus haute instance judiciaire des Nations unies, pour présenter un rapport sur l'étendue de l'application des mesures conservatoires indiquées dans l'arrêt du 26 janvier, à savoir prendre des mesures visant à prévenir les actes à caractère génocidaire contre les Palestiniens et à améliorer la situation humanitaire dans la Bande de Gaza, assiégée par Israël depuis 17 ans, dans le cadre du recours pour "crime de génocide" intenté contre Israël par l'Afrique du Sud.
Israël mène une guerre dévastatrice contre la Bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, faisant des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures de l'enclave, selon les autorités palestiniennes et l'ONU.