Trump menace de ne pas défendre les pays de l'Otan en retard de paiement

12:2911/02/2024, Sunday
AA
L'ancien président des États-Unis et candidat à l'élection présidentielle de 2024, Donald Trump, s'exprimant lors d'un rassemblement "Get Out the Vote" à Conway, en Caroline du Sud, le 10 février 2024.
Crédit Photo : Julia Nikhinson / AFP
L'ancien président des États-Unis et candidat à l'élection présidentielle de 2024, Donald Trump, s'exprimant lors d'un rassemblement "Get Out the Vote" à Conway, en Caroline du Sud, le 10 février 2024.

Donald Trump a menacé samedi, en cas de réélection aux Etats-Unis, de ne plus défendre les pays de l'Otan en retard de paiement, allant même jusqu'à "encourager" la Russie à les attaquer.

L'ancien président américain reproche régulièrement à ses allié de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l'institution. Lors d'un meeting en Caroline du Sud, M. Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d'Etat de l'Otan, sans le nommer. 


"Un des présidents d'un gros pays s'est levé et a dit: et bien, monsieur, si on ne paie pas et qu'on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ?",
raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse: "
Non, je ne vous protègerais pas. En fait je les encouragerais à vous faire ce qu'ils veulent. Vous devez payer vos dettes".

Cette déclaration intervient après que M. Trump, probable candidat face au président démocrate Joe Biden lors des élections de novembre,
a fait pression sur les élus républicains au Congrès pour enterrer un projet de loi prévoyant le versement d'une nouvelle aide à l'Ukraine.

La Maison Blanche a réagi vivement aux propos de l'ancien président. "Encourager l'invasion de nos plus proches alliés par des régimes meurtriers est consternant et insensé", a estimé son porte-parole Andrew Bates samedi soir. 


"Plutôt que d'appeler à la guerre et de promouvoir le chaos, le président Biden continuera à soutenir le leadership américain",
a-t-il ajouté.

À lire également :



#USA`
#Donald Trump
#élection présidentielle
#OTAN