Un tribunal de Chiang Rai (nord) a reconnu coupable Mongkol Tirakote, 29 ans, activiste et vendeur de vêtements en ligne, dans deux affaires de diffamation contre la famille royale.
Un troisième dossier de diffamation, pour des publications sur Internet l'an dernier, doit avoir lieu en mars.
Il s'agit de la deuxième peine la plus lourde pour lèse-majesté, après qu'une Thaïlandaise a été condamnée à 43 ans de prison en 2021, selon Sunai Phasuk, chercheur pour l'ONG Human Rights Watch.
Le redoutable article 112 sur la lèse-majesté, l'un des plus sévères dans le monde de ce type, prévoit des peines de trois à quinze ans de prison pour toute personne reconnue coupable de diffamation envers le roi et sa famille.
Des manifestations de grande ampleur ont éclaté à partir de juillet 2020 pour réclamer une refonte en profondeur de la toute puissante monarchie, notamment l'abolition de l'article 112, utilisé pour étouffer toute contestation politique selon ses détracteurs.