ÉDITION:

Résonance mondiale de l'entretien entre Erdogan et le secrétaire général de l’OTAN

La rédaction
12:3827/06/2023, mardi
MAJ: 27/06/2023, mardi
Yeni Şafak
Le président de la république de Türkiye, Recep Tayyip Erdoğan (G) et le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg (D). Crédit photo: DENIS CHARLET / AFP
Le président de la république de Türkiye, Recep Tayyip Erdoğan (G) et le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg (D). Crédit photo: DENIS CHARLET / AFP

La récente réunion entre Recep Tayyip Erdogan et Jens Stoltenberg concernant l'adhésion de la Suède et de ses prétendues concessions pour rejoindre l’OTAN, a suscité un vif intérêt international.

La Suède, qui continue de fermer les yeux sur les actions menées par les organisations terroristes tout en prétendant qu'elle respecte les conditions exigées par la Türkiye pour adhérer à l'OTAN, a approuvé une loi qui prévoit des peines de prison pour les sympathisants d'organisations terroristes.



Cette législation théoriquement entrée en vigueur le 1er juin, était censée ouvrir la voie à une peine d'emprisonnement maximale de quatre ans pour ceux qui incitent, renforcent ou soutiennent les activités des organisations terroristes.


Toutefois, la réalité sur le terrain montre que Stockholm continue de soutenir et de protéger les terroristes.



Affirmant avoir répondu aux demandes de la Türkiye par le biais de cette loi, la Suède a jeté son dévolu sur le sommet de l'OTAN qui se tiendra à Vilnius, la capitale de la Lituanie, les 11 et 12 juillet.


L’entretien Erdoğan et Stoltenberg


Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a entretenu une conversation téléphonique avec le président Recep Tayyip Erdogan à ce sujet.


Le président Erdogan a déclaré à Stoltenberg que l'attitude constructive de la Türkiye à l'égard de l'adhésion de la Suède se poursuivait, mais que les amendements législatifs n'avaient pas de sens tant que les partisans de l'organisation terroriste PKK organisaient librement des manifestations dans ce pays.

La presse mondiale a accordé une large couverture à cette réunion critique et aux propos du président Erdogan sur la Suède.


"Le président turc Erdogan a exhorté la Suède à mettre fin aux manifestations du PKK afin de pouvoir adhérer à l'OTAN"
, a rapporté l'agence chinoise Xinhua, ajoutant que
"Erdogan a déclaré que la modification des lois sur le terrorisme par le pays scandinave ne répondait pas aux attentes d'Ankara tant que le PKK pouvait manifester librement dans le pays"
.

Voice of America de son côté a rapporté que l'un des principaux sujets de la réunion portait sur l'adhésion de la Suède à l'OTAN, et Erdogan aurait déclaré que la modification de la loi suédoise n'avait de sens que si elle permettait d'empêcher les rassemblements terroristes.


CNN Grèce a énoncé l'événement sous le titre "Erdogan s'adresse à l'OTAN: la Suède doit interdire les manifestations des partisans du PKK".


"Le président turc Erdogan a demandé à la Suède de mettre fin aux manifestations du PKK afin d'évaluer le processus d'adhésion à l'OTAN"
, a déclaré Al Arabiya, ajoutant que
"Erdogan avait indiqué au secrétaire général de l'OTAN, Stoltenberg, que les partisans du PKK devaient cesser leurs manifestations à Stockholm afin que la Suède devienne un membre de l’OTAN"
.

Le Jerusalem Post, basé en Israël, a rapporté que
"Erdogan a exigé que la Suède prenne des mesures contre le PKK pour que la Suède rejoigne l'OTAN"
, tandis que le quotidien arabe international Sark al-Awsat, basé à Londres, a cité le président turc comme ayant stipulé que la Suède n'avait pas appliqué la nouvelle loi sur le terrorisme.

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