La récente réunion entre Recep Tayyip Erdogan et Jens Stoltenberg concernant l'adhésion de la Suède et de ses prétendues concessions pour rejoindre l’OTAN, a suscité un vif intérêt international.
La Suède, qui continue de fermer les yeux sur les actions menées par les organisations terroristes tout en prétendant qu'elle respecte les conditions exigées par la Türkiye pour adhérer à l'OTAN, a approuvé une loi qui prévoit des peines de prison pour les sympathisants d'organisations terroristes.
Cette législation théoriquement entrée en vigueur le 1er juin, était censée ouvrir la voie à une peine d'emprisonnement maximale de quatre ans pour ceux qui incitent, renforcent ou soutiennent les activités des organisations terroristes.
Toutefois, la réalité sur le terrain montre que Stockholm continue de soutenir et de protéger les terroristes.
Affirmant avoir répondu aux demandes de la Türkiye par le biais de cette loi, la Suède a jeté son dévolu sur le sommet de l'OTAN qui se tiendra à Vilnius, la capitale de la Lituanie, les 11 et 12 juillet.
L’entretien Erdoğan et Stoltenberg
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a entretenu une conversation téléphonique avec le président Recep Tayyip Erdogan à ce sujet.
La presse mondiale a accordé une large couverture à cette réunion critique et aux propos du président Erdogan sur la Suède.
Voice of America de son côté a rapporté que l'un des principaux sujets de la réunion portait sur l'adhésion de la Suède à l'OTAN, et Erdogan aurait déclaré que la modification de la loi suédoise n'avait de sens que si elle permettait d'empêcher les rassemblements terroristes.
CNN Grèce a énoncé l'événement sous le titre "Erdogan s'adresse à l'OTAN: la Suède doit interdire les manifestations des partisans du PKK".