- 23.11.2024, samedi
- 19:05
Les manifestants accusent les États-Unis de soutenir l'offensive meurtrière israélienne contre l'enclave palestinienne assiégée, le 10 janvier 2024.
Des dizaines de Palestiniens ont manifesté, mercredi, à Ramallah, en Palestine, contre la visite du Secrétaire d'État américain Antony Blinken.
Les manifestants ont brandi des banderoles et scandé des slogans dénonçant le soutien des États-Unis à l'offensive militaire israélienne meurtrière contre la Bande de Gaza, selon un correspondant d'Anadolu présent sur les lieux.
La foule a tenté d'atteindre le siège de l'Autorité palestinienne où Blinken rencontre le président Mahmoud Abbas, mais elle en a été empêchée par les forces de sécurité.
"Nous manifestons aujourd'hui pour protester contre la visite de Blinken à Ramallah",
a déclaré à Anadolu le manifestant Hisham Abu Ria.
"Nous rejetons la visite de Blinken, dont l'administration mène la guerre contre notre peuple en fournissant des troupes américaines et un soutien militaire et politique à Israël"
, a-t-il ajouté pui il a poursuie par:
Nous demandons à l'Autorité palestinienne: pourquoi ce criminel (Blinken) est-il accueilli ? Il devrait être boycotté.
Blinken est arrivé à Ramallah mercredi dans le cadre d'une tournée régionale qui a commencé par la Türkiye en vue de discussions sur le conflit qui sévit dans la Bande de Gaza.
Israël n'a cessé de bombarder l'enclave palestinienne depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, tuant au moins 23 357 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en blessant 59 410 autres, d'après les autorités sanitaires locales.
Quelque 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l'offensive du Hamas, selon les autorités de Tel-Aviv.
Près de 85 % des habitants de Gaza ont été déplacés et tous souffrent d'insécurité alimentaire, selon les Nations unies. Des centaines de milliers de personnes vivent sans abri et deux fois moins de camions d'aide entrent dans le territoire en comparaison avec la situation qui prévalait avant le début du conflit.
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