Sept soldats ont été tués jeudi dans l'ouest du Niger lors d'une attaque de terroriste présumés, et cinq autres sont morts dans un accident de la circulation au cours d'une intervention en réponse à cette attaque, au moment où le pays cherche de nouveaux partenaires militaires.
Une opération de ratissage est actuellement en cours pour traquer l'ennemi.
Le Niger, dans son sud-est, est confronté aux violences terroristes de Boko Haram et de sa branche dissidente Iswap (Daech en Afrique de l'ouest).
Nouveaux alliés
Cette attaque était la plus meurtrière connue depuis le coup d'État.
Selon l'ONG Acled, le nombre de morts dans des attaques terroristes au Niger a augmenté depuis le coup d'État.
Le président français a annoncé leur départ la semaine dernière, à l'issue d'un bras de fer entre Paris et Niamey.
L'ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté, dont l'expulsion avait été ordonnée par le régime militaire et d'abord refusée par la France, est finalement rentré à Paris mercredi.
Les généraux nigériens cherchent donc des alliés, comme le Mali et le Burkina Faso voisins, également dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État.
Les trois pays ont créé l'Alliance des États du Sahel (AES), une coopération de défense.