Cette décision est considérée comme un encouragement pour les politiques économiques et les perspectives de redressement de ce pays d’Afrique australe.
L’accord de la FEC, qui a été approuvé en juin 2021, vise à aider le Mozambique à faire face à l’impact de la pandémie de Covid-19, à réduire la dette publique et les vulnérabilités de financement, et à favoriser une croissance plus élevée et plus inclusive grâce à des réformes structurelles.
Le FMI a toutefois salué la performance du programme du Mozambique, qui a été globalement favorable malgré quelques dérapages dans le domaine budgétaire.
Il a noté que les autorités de Maputo avaient pris des mesures substantielles pour relever les défis macroéconomiques et maintenir le programme sur la bonne voie, en particulier pour réduire la masse salariale et maintenir les perspectives budgétaires alignées sur les objectifs du programme.
Le Mozambique est l’un des Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui ont découvert d’importantes réserves de gaz naturel ces dernières années. Les autres sont la Namibie, la Tanzanie et le Zimbabwe.
L’augmentation attendue des exportations de GNL devrait améliorer la balance des comptes courants à l’avenir.
Toutefois, le FMI a averti que le Mozambique était confronté à d’importants risques de détérioration de ses perspectives, tels que des retards dans les projets de GNL, des pressions inflationnistes dues à l’augmentation des salaires et la menace de catastrophes naturelles telles que les cyclones tropicaux.
Il a appelé le gouvernement mozambicain à poursuivre la mise en œuvre de politiques et de réformes saines afin de renforcer la résilience, de favoriser la cohésion sociale et de créer des opportunités pour tous.