Migration: le chef de la diplomatie italienne salue la position de la France, critique l’Allemagne

12:0326/09/2023, mardi
MAJ: 26/09/2023, mardi
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Le Ministre des Affaires étrangères de la République italienne, Antonio Tajani. Crédit photo: FRANCK ROBICHON / POOL / AFP
Le Ministre des Affaires étrangères de la République italienne, Antonio Tajani. Crédit photo: FRANCK ROBICHON / POOL / AFP

Le Ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a salué lundi la position de la France sur la question des migrants, et critiqué Berlin, accusé de financer des ONG qui viennent en aide aux migrants en Italie, rapporte un site d’actualité français.

Lors d’une conférence de presse animée avec son homologue française Catherine Colonna, à Paris, le chef de la diplomatie italienne a déclaré:
"nous devons faire face ensemble aux problèmes, qui sont européens"
.

"L’Italie a apprécié particulièrement les propos d'Emmanuel Macron concernant la collaboration en matière d’immigration"
, a souligné Tajani, cité par "Mediapart".

Le Président français, Emmanuel Macron a insisté la semaine dernière sur le
"devoir de solidarité européenne"
envers Rome, qui fait face à des arrivées massives de migrants irréguliers.

Depuis le 11 septembre, plus de 15 000 migrants partis des côtes nord-africaines sont arrivés en Italie, débarquant pour la plupart sur l'île de Lampedusa, située à 150 km des côtes tunisiennes.


Près de 130 000 migrants irréguliers ont rallié les côtes italiennes contre 68 200 en 2022 sur la même période, selon le ministère italien de l'Intérieur.


"Pour ce qui est de l’Allemagne, je serai jeudi à Berlin"
, a indiqué Tajani. Et de stipuler:

J’attends des explications de la part du gouvernement allemand.

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, avait écrit samedi au chancelier allemand Olaf Scholz pour se plaindre du financement par Berlin d’ONG caritatives aidant les migrants irréguliers en Italie, souligne le site d'actualité français.


"Il ne s’agit pas de combattre les migrants, il s’agit de lutter contre les criminels qui exploitent le désespoir de ces personnes"
, a précisé le ministre italien.

De son côté, Catherine Colonna a déclaré:
"nous avons besoin d’une plus grande coopération de la part des pays d’origine, des pays de transit, qui doivent prendre des engagements, tenir avec notre aide"
, rapporte "Mediapart".

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