Le président français, Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse en Suisse. Bertrand GUAY / AFP
Le président Français Emmanuel Macron a estimé mercredi depuis Berne, qu’il "n’y aura pas de sécurité pour Israël s’il n’y a pas un débouché politique à la question Palestinienne".
Rappelant que
"le droit d'Israël à se défendre doit s'inscrire dans le cadre du droit international humanitaire"
, le chef de l’Etat a assuré que
"la priorité de la France"
reste
"la "libération de tous les otages et en particulier des otages Français ou binationaux".
"Cette libération doit être inconditionnelle et fait l’objet de discussions qui ont donné lieu à des échanges que j’ai pu avoir dimanche avec plusieurs membres du gouvernement et le président Israélien, avec aussi l’Emir du Qatar et plusieurs autres dirigeants de la région"
, a-t-il détaillé.
Le Président a, par ailleurs, réaffirmé :
La condamnation avec la plus grande fermeté de tous les bombardements sur des civils.
"De facto, aujourd'hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces dames, ces personnes âgées sont bombardés et tués. Il n'y a donc aucune raison et aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter"
, a-t-il poursuivi, à cet effet.
Ces déclarations interviennent quelques heures après que l’armée israélienne a mené un assaut contre l’hôpital Al-Shifa, situé à l'ouest de Gaza, après un siège de six jours imposé à ce centre hospitalier, qui demeure le plus grand de la ville. Des témoins oculaires affirment avoir vécu un véritable
à la suite cette opération israélienne, menée alors que l’infrastructure abrite toujours des patients, des blessés et des personnes déplacées, tandis que des dizaines de corps de personnes tuées dans les raids israéliens sur la bande de Gaza, jonchent la cour extérieure de l’établissement.
La radio militaire israélienne (officielle) a précisé à la suite de ce raid qu’il n’y avait
de la présence de prisonniers israéliens à l’hôpital. Environ 1 500 membres du personnel médical, 700 patients, 39 bébés prématurés et 7 000 personnes déplacées se trouvent à l'intérieur de l’hôpital Al-Shifa, indique, par ailleurs, un communiqué du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza.
Depuis des jours, l'hôpital Al-Shifa et ses environs, ainsi que d'autres centres hospitaliers de la bande de Gaza, sont ciblés par des bombardements incessants israéliens.
L'armée israélienne estime, en effet, que le centre hospitalier, notamment son sous-sol, abrite un des quartiers généraux du Hamas, ce que le "gouvernement de Gaza" a infirmé à maintes reprises.
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